Dans la citation Mankind will change more in the next 20 years than in the last 300., il semblait intéressant de faire une description de ce qu’était le monde, la société et la vie quotidienne il y a 3 siècles, pour ansi mieux permettre la comparaison avec aujourd’hui et avec également notre futur à moyen terme (20 ans).
Wikipedia Timeline of the 18th century
Les Fondations d’un Monde en Transition
Dans une ère où les structures anciennes se préparaient à céder la place à de profondes mutations, l’Europe centre des puissances géopolitiques de l’époque, ainsi que le reste du monde se trouvaient à la croisée des chemins. Les rouages d’un système politique, social et technologique, forgé au fil des siècles, révélaient déjà les prémices d’un changement radical.
I. Une Politique de Droits Divins et de Révolutions à Venir
Pendant des siècles, la royauté de droit divin régnait en maître sur l’Europe. Le pouvoir était concentré dans les mains d’un monarque dont l’autorité, supposée émaner directement du divin, se traduisait par une série de privilèges inaccessibles aux autres classes sociales. Chaque rang, en fonction de sa naissance, bénéficiait de droits particuliers qui perpétuaient une inégalité criante.
II. La Société Hiérarchisée : Trois Ordres et Bien au-Delà
La structure sociale de l’époque se divisait en trois classes distinctes : la noblesse, le clergé et le tiers état. Au sommet de cette hiérarchie se trouvait le roi, suivi de près par la haute noblesse et le haut clergé, détenteurs d’un prestige et d’un pouvoir souvent liés à des ressources considérables. À un niveau inférieur, se situaient des membres de la noblesse et du clergé moins fortunés, qui, malgré leur rang, ne jouissaient pas toujours de la richesse escomptée.
Parallèlement, dans les colonies et sur le sol des jeunes nations comme les États-Unis, un autre visage de la société se dessinait : celui de l’esclavage, encore présent et cruel, illustrant une inégalité qui dépassait les frontières de l’Europe. Pendant ce temps, à l’Extrême-Orient, le Japon, tout en étant ancré dans ses traditions, voyait perdurer l’héritage des samouraïs et des ronins, ces figures emblématiques qui incarnaient à la fois l’honneur et la rigueur d’un monde régi par des codes stricts.
III. L’Émergence d’une Nouvelle Technologie : La Naissance de la Presse Quotidienne
Alors que le siècle s’ouvrait sur de nouvelles possibilités, l’Angleterre fut le théâtre d’une innovation majeure : l’apparition de la presse quotidienne. Ce nouveau média, capable de diffuser des informations de manière régulière et accessible à un public de plus en plus large, joua un rôle crucial dans la transformation de la société. En favorisant la circulation des idées et en remettant en question les dogmes établis, la presse contribua à l’émergence d’un espace public où le débat et la critique se faisaient entendre, posant ainsi les jalons d’une démocratie en gestation.
IV. Entre Environnement et Économie : Les Espaces Non Écrits d’un Monde en Mutation
Bien que les traces laissées par l’environnement et l’économie sur cette période demeurent dans l’ombre des récits politiques et sociaux, elles n’en étaient pas moins essentielles. La manière dont les sociétés exploitaient leurs ressources, les défis posés par l’aménagement des territoires et la gestion des richesses se préfiguraient déjà dans des questions qui prendraient de l’ampleur au fil des révolutions et des transformations industrielles à venir. Les interconnexions entre ces dimensions, bien que moins documentées dans les archives de l’époque, laissaient entrevoir la complexité des relations humaines et naturelles qui allaient redéfinir le monde.
Ainsi, ce chapitre se veut le reflet d’une époque en transition, où les vestiges d’un ancien ordre se mêlent aux prémices d’un nouveau monde. La royauté de droit divin, la division sociale rigide, l’essor de la presse quotidienne et les zones d’ombre de l’environnement et de l’économie dessinent les contours d’une ère où les révolutions redéfiniront la face de l’histoire. Chaque facette de ce récit, bien que fragmentaire, invite à une réflexion sur la manière dont les transformations politiques et sociales s’entrelacent pour donner naissance à une modernité encore en devenir.