Une jeune étudiante canadienne est à l’origine d’un projet dont l’objectif est d’envoyer des purificateurs d’eau très pratiques dans des pays tels que la Gambie et le Kenya.
Le problème de l’approvisionnement en eau potable
Dans les pays développés, les habitants n’en ont peut-être pas toujours conscience, mais ils se voient garantir le droit à l’accès à l’eau potable. Évidemment, ce n’est toutefois pas le cas partout sur Terre. Dans de nombreuses contrées plus isolées, obtenir de l’eau nécessite de se débrouiller par soi-même et de marcher durant plusieurs heures sans être certain de la pureté de l’eau. Dans ce contexte, Rachel Brouwer, une étudiante canadienne de 20 ans à l’Université d’Halifax, a lancé un projet ambitieux : The Purification project.
Tout d’abord, elle a mené des recherches sur les moyens de purifier l’eau et a mis au point un outil opérationnel. En 2016, cette innovation a d’ailleurs été récompensée lors du Salon International des Sciences et de l’Ingénierie Intel de Phoenix (États-Unis). En parallèle, Rachel Brouwer a rejoint un programme pour communiquer avec de jeunes Africains de Gambie et du Kenya à propos de questions communautaires en lien avec le développement durable.
Sans surprise, les jeunes ont abondamment évoqué les problèmes d’approvisionnement en eau potable et en nourriture. Rachel Brouwer leur a ensuite présenté son innovation et a lancé son fameux projet.
Crédits : The Purification project
Comment le dispositif fonctionne-t-il ?
Le dispositif de Rachel Brouwer comporte deux parties issues de l’impression 3D : un filtre et un indicateur de couleur. Le système nécessite également une bouteille d’eau d’une capacité de deux litres. En pratique, la chaleur du soleil tue les bactéries dans l’eau et le filtre entonnoir améliore la turbidité, c’est-à-dire la teneur d’une eau en particules suspendues qui la troublent. Ainsi, l’eau est obtenue depuis la source avant de passer dans le filtre et la bouteille. Quant à l’indicateur de couleur se trouvant dans le contenant, celui-ci informe tout simplement de la potabilité de l’eau.
Pour Rachel Brouwer, cette innovation peut également aider au développement des pays qui en bénéficient. En s’assurant de consommer une eau potable, les jeunes ne seront en effet plus malades et ne manqueront plus l’école aussi souvent. En revanche, il est désormais nécessaire de financer la fabrication de ce dispositif à plus grande échelle avant un envoi vers l’Afrique. Une campagne de financement participatif est donc en cours sur la plateforme GoFundMe, l’objectif à atteindre étant de 10 000 dollars canadiens, soit un peu plus de 7 400 euros.