Illustration 3D de spermatozoïdes nageant vers l'ovule
Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°208 daté janvier/ mars 2022.
Pierre-Henri Gouyon est professeur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris et chercheur à l'Institut de systématique, évolution et biodiversité.
Sciences et Avenir : L'irruption de la reproduction sexuée a provoqué une intensification du brassage génétique. Qu'en était-il avant ?
Pierre-Henri Gouyon : Les organismes n'ont pas attendu "l'invention" des gamètes et de la fécondation pour s'échanger des gènes. Bien avant l'apparition des eucaryotes (les cellules dotées d'un noyau, ndlr), ils devaient déjà pratiquer le brassage génétique. Celui-ci est monnaie courante chez des organismes unicellulaires comme les bactéries, les paramécies et bien d'autres, et il n'a d'ailleurs pas lieu au moment de la reproduction (qui résulte d'une simple division cellulaire ou mitose, ndlr).
Qu'est-ce qui change, chez les eucaryotes ?
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- susette12 13.09.2022 à 17h09 Nous avons participé au programme de maternité de substitution au sein du groupe de reproduction humaine Feskov. Que puis-je dire : le pays est pauvre, mais la ville est très soignée, les médecins sont des professionnels. Ils proposent des forfaits individuels à prix fixe, garantissant l'accouchement et un nombre illimité de FIV. La durée de l'ensemble du processus est d'environ 1 an, le prix est très rentable, et par conséquent, nous sommes des parents heureux ! J'alerte