Cette intelligence artificielle est capable de répondre à n’importe quelle question, d’écrire du code informatique, des scénarios, des articles, des travaux universitaires, des diagnostics médicaux. En route pour la nouvelle révolution industrielle, celle de l’automatisation des tâches intellectuelles. Non sans susciter certaines inquiétudes. Et des angoisses existentielles chez les informaticiens, les profs, les médecins…
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Complètement fou ». « Bluffant ». « Révolutionnaire ». « Hallucinant ». « Flippant », aussi. Les superlatifs pleuvent sur les réseaux sociaux depuis le lancement public de ChatGPT, le nom un brin barbare de ce robot conversationnel (« chatbot » en anglais) développé par la société OpenAI. Un « tsunami technologique », évoque son patron, Sam Altman, 37 ans, originaire de San Francisco. « L’invention du siècle », s’aventurent même certains, pourtant aguerris à l’innovation. Le tout, non sans relancer le débat sur les risques liés aux intelligences artificielles, celle de ChatGPT semblant repousser toutes les limites.
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