Toutes les trois semaines, les journalistes de la rédaction d’Usbek & Rica se retrouvent derrière le micro pour explorer des prédictions faites aujourd’hui pour le futur et ainsi décrypter les mythes qui peuplent nos horizons. L’année dernière, on s’est demandé si l’IA mettrait vraiment fin au travail, si les voitures disparaîtraient des villes ou encore si l’on finirait tous avec un implant dans le cerveau.
Pour cette deuxième saison, on vous a concocté une sélection de prédictions toujours plus vertigineuses : le réseau social du futur sera-t-il 100 % vocal ? Y a-t-il une deadline pour sauver le climat ? Trouvera-t-on réellement un jour des traces de vie extraterrestres ? Autant de spéculations que la rédaction explorera dans le détail avant de rendre son verdict final, à chaque fin d’épisode. Pour n’en louper aucun, abonnez-vous à notre podcast sur vos plateformes d’écoute préférées.
Réservoirs à organes
Cette semaine, on s’attarde sur un concept scientifique tout droit venu des États-Unis : les « bodyoïdes ». Tout part d’une tribune publiée en mars 2025 sur le site du MIT Technology Review. Trois chercheurs associés à la prestigieuse université de Stanford prennent la plume pour vanter les mérites d’une source potentiellement illimitée d’organes : les fameux « bodyoïdes ». Derrière ce nom futuriste, une idée folle : faire grandir en laboratoire des corps humains vivants, entièrement fabriqués à partir de cellules souches mais totalement dépourvus des composants neuronaux qui permettent de penser et de ressentir la douleur. Ces enveloppes charnelles sans conscience ni cerveau fonctionnel pourraient, une fois arrivées à maturité, être prélevées et greffées aux patients en attente de don.
Une promesse tout à fait désarçonnante qui est loin de convaincre le monde universitaire, tant sur le plan scientifique qu’éthique. Dans ce nouvel épisode de Prophétie, les journalistes Emilie Echaroux et Sophie Kloetzli vous disent tout sur ce mystérieux concept de « bodyoïdes » qui, selon les trois chercheurs de Stanford, pourrait voir le jour d’ici 15 à 20 ans.