L’ancien patron d’Electrabel critique vivement vingt ans de « doxa néolibérale du tout au marché », porté par la Commission européenne. Il plaide pour une réforme des marchés du gaz et de l’électricité. Et a imaginé deux solutions de crise que la Belgique pourrait, seule, oser à court terme.
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Ses apparitions médiatiques se font rares. Mais dans le contexte actuel, l’ancien patron d’Engie (on disait Electrabel, à l’époque) peut difficilement échapper aux interpellations. Pas plus tard que jeudi, il dinait en compagnie d’invités qui l’ont bombardé de questions. « Je leur ai dit que je ne pouvais pas répondre, car j’avais donné l’exclusivité au Soir », plaisante Jean-Pierre Hansen, à peine arrivé à la rédaction. Nous l’avions sollicité pour qu’il livre son regard sur cette crise énergétique qui frappe l’Europe de plein fouet.
L’ex-CEO, aujourd’hui administrateur chez Nethys, arrive à la rédaction du Soir une farde à la main, quelques calculs griffonnés sur des feuilles toujours à l’effigie de GDF Suez. « J’ai préparé une petite histoire », entame l’interviewé. « Ce qui m’étonne avec cette crise, c’est qu’elle étonne. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ça donne ce que ça donne ».
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