Le mot « métavers » (mot composé) signifie : « au-delà » = « méta ») et « de l’univers » = « vers ». Ce terme métavers représente l’ensemble des univers virtuels, d’un monde parallèle en 3D, interactif, et immersif. Dans lequel les internautes vivent des expériences à travers leur avatar (un personnage virtuel sensé les représenter).
Cela marque le passage au Web 3.0.
Historique des métavers :
- Décrit la première fois dans le roman Simulacron 3 de Daniel Galouye, paru en 1968 et mis à l’écran par Rainer Werner Fassbinder en 1973;
- puis repris dans Le Samouraï virtuel, (« Snow Crash ») paru en 1992, de Neal Stephenson, qui invente le terme « métavers »;
- le premier métavers remonte à 2003, avec le jeu vidéo : Second Life;
- Facebook, souhaite utiliser le métavers pour créer un monde virtuel, via sa plateforme « Méta » où les gens pourraient se rencontrer pour des consultations commerciales.
Le métavers
Il représente, pour certains un rêve pour l’avenir d’Internet, voire de le remplacer. (Reliant la réalité virtuelle et la réalité augmentée.)
C’est aussi un bon moyen de résumer certaines tendances actuelles de l’infrastructure en ligne, y compris la croissance des mondes 3D en temps réel.
Le métavers se présente comme une source presque utopique d’évasion dans un avenir terrifiant. En effet les histoires de science-fiction peuvent évoquer une image vivante du « métavers ».
À quoi sert le métavers ?
Le métavers s’illustre comme un groupe interactif de mondes virtuels pour agir dans le monde réel, via des réseaux mondiaux de connexions sociales et permettre aux internautes d’interagir entre eux. Il deviendra bientôt un moyen de divertissement et de durabilité, dans une expérience de réalité virtuelle comme dans un jeu vidéo en 3 D.
Avec les “metaverses” (en anglais), on peut aussi :
- assister à un spectacle, un événement créé virtuellement dans un décor réel ; (salle de concert…) ;
- jouer à des jeux vidéo ;
- acheter des vêtements dans une boutique virtuelle ;
- concevoir du télétravail au milieu de collaborateurs en distanciel (dans des bureaux virtuels) ;
- Facebook a lancé un logiciel de réunion pour les entreprises, appelé Horizon Workrooms, qui permet avec des casques Oculus VR. Via des avatars Ces appareils mettent les expériences les plus avant-gardistes du métavers hors de portée pour beaucoup. Pour ceux qui en ont les moyens, les utilisateurs pourraient, à travers leurs avatars, pouvoir se « téléporter » chez son client par exemple.
Une nouvelle économie sur des échanges en crypto-monnaie.
Les blockchains apportent un caractère décentralisé aux mouvements d’argent. Le métavers représente un écosystème ouvert et indépendant auquel tout le monde peut participer gratuitement.
Elles disposent alors de leur propre cryptomonnaie : (le Diem pour Meta). Par exemple avec un métavers, il est possible d’acheter et vendre des terrains, des constructions, des vêtements au nom de son avatar. Ces produits virtuels prennent la forme de tokens non fongibles (Non-Fungible Token en anglais ou NFTs). Plus précisément des terrains immobiliers virtuels, dont les prix ne cessent d’exploser des records (plusieurs millions de dollars).
Des exemples d’applications métavers
- Samsung a dévoilé My House : une plateforme pour décorer sa maison virtuelle avec des gadgets de la marque sud-coréenne ;
- OVR technology ajoute l’odorat à la réalité virtuelle, avec neuf cartouches olfactives recréant des dizaines de senteurs ;
- Actronika va lancer une veste haptique qui, avec ses 20 petits moteurs, promet de simuler l’impact de balles ou de gouttes de pluie !
Conclusion :
Le métavers s’avère représenter un virage majeur d’Internet, et représente une importante révolution technologique.
De nombreux détracteurs mettent en garde contre les risques d’une vie virtuelle, mais les métaverses entreront bientôt dans notre vie courante.
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