Attirés par les prix exceptionnels du maïs grain, du tournesol et du colza, beaucoup d'agriculteurs bretons ont stoppé la culture de légumes. (Shutterstock)
Changement d'ambiance. Après avoir tourné à fond et souvent travaillé sept jours sur sept pendant la pandémie pour remplir les rayons, les entreprises agro-alimentaires sont passées à des positions de repli face à une situation totalement inédite.
La facture énergétique est abyssale, la matière première manque, la main-d'oeuvre est de plus en plus difficile à trouver… « La situation actuelle remet en cause nos capacités de production », déclare sans détour Dominique Chargé, président de la Coopération agricole. De toutes parts dans l'industrie agro-alimentaire, revient la même expression. « On est à un point de bascule… ».